KSK

★ CARTE D'IDENTITÉ ◆ NOM DU PERSONNAGE : Nom de famille, Kimi. Prénom, Kuusousuru Shuunen. ◆ ÂGE / DATE DE NAISSANCE : 18 ans / 8 Décembre. ◆ SEXE : Masculin. ◆ SPORT : Taikiken, Kenjutsu, Ju-jitsu, Daitoryu, Pradal Serey, Pencak-Silat, Boxe américaine (Full contact) et Kick boxing. ◆ ORIENTATION SEXUELLE : Hétérosexuel. ◆ GROUPE SANGUIN : Type B+. ◆ PROFESSION : [ A ne pas compléter si vous êtes étudiants ] ◆ RAISON DE SA PRÉSENCE A LA PENSION : Inscrit par sa mère qui le trouvait trop violent, afin qu'il vienne apprendre les bonnes manières et puisse méditer sur ses erreurs.

◆ On pourrait tout d’abord le voire comme un homme de grande taille et assez bien baraqué, c’est vrai, mais ce n’est qu’une première impression. Il est certainement plus grand que la moyenne japonaise, faisant un mètre quatre-vingt pour un poids s’approchant sensiblement d’un beau quatre-vingt-dix kilogrammes, poids respectable en vue de sa carrure. Toute cette musculature ne lui empêche pas d’avoir un physique relativement fin et il ne le cache pas. C’est même le contraire, il semble apprécier le fait de le mettre en valeur avec une veste sombre, ample et grande ouverte sur son torse nu qui laisse paraître encore quelques cicatrices bien mignonnes, aucune balafre immonde à déplorer. On pourrait dire que le fait que sa veste soit ouverte fait oublier son cou assez long qui relie sa tête au reste du corps, un visage assez fin également tout en présentant des traits sévères, montrant qu’il n’est pas le genre de type qui aime rigoler souvent, mettant en avant son côté « rebel’z » et asocial.

Pour ceux qui se le demanderaient, ce n’est pas la couleur de base que ses cheveux. En effet, sa chevelure étant assez courte et son poil assez sec, il créé un contraste avec sa peau basanée à l’aide d’une teinture blanche pour ses cheveux. Et avec tout ça, on devine qu’il a une apparence d’un enfant de la classe ouvrière, n’ayant pas le teint laiteux des nobles ou bien des étudiants studieux qui passent leurs temps enfermés chez eux, il a l’apparence d’un homme qui aime passer son temps dehors, d’un homme aimant le sport. Son regard quant à lui se balade sur ce monde qu’il revisite à chaque fois et il est intéressant de relever la couleur de ses yeux, un joli brun qui fait pensé à la couleur du cuivre, la lumière se reflétant parfaitement dedans, lui donnant l’impression d’un regard brillant, même plus bruyant que l’anneau de métal argenté qu’il porte à l’oreille, assez discret.

◆Encore une fois, nous allons parler de la première impression qu’on a quand on le voit : Il a l’air froid, ce n’est pas quelqu’un qui a l’air de savoir s’amuser, mais cela ne veut pas dire pour autant qu’il ne donne pas l’impression d’être romantique. C’est plutôt qu’il a souvent l’air concentré sur une chose, lui donnant un air déconnecté et distant avec les autres élèves, sans qu’il ne le veuille directement, ne s’en rendant compte souvent qu’après. Il semble être comme programmé pour faire certaines choses, montrant alors ce qu’on pourrait appeler Courage. Il est constant dans l’effort, n’ayant pas peur de celui-ci, il est même têtu lorsqu’il s’agit de faire quelque chose de physique et violent. Etant également légèrement arrogant et réagissant au provocation, il a tendance à voire le mal partout, montrant un côté légèrement paranoïaque à penser que tous les passants le défier, ce n’est clairement pas une personne qu’il faut regarder de haut. Mais malgré tous ses défauts, il peut être doux et gentil, appréciant apporter son aide aux personnes simples qui ont des besoins simples, et même compliqués d’ailleurs. On pourrait alors le voire comme une sorte de majordome assez vulgaire qui aurait tendance à s’énerver pour très peu de chose, n’aimant pas perdre du temps par exemple, ce qui l’empêche d’être quelqu’un de précis, en sachant ça, on devine qu’il n’est pas un amoureux du détail.

Il est victime de l’orgueil. Il semble chérir l’honneur, le sien comme celui des autres, faisant de lui quelqu’un de droit mais d’assez étroit d’esprit. C’est le genre de personne qui a du mal à avouer que quelqu’un peut être plus fort de lui, il pourrait même se battre contre plusieurs personnes plus fortes que lui, il préfère la défaite à la fuite, se donnant au maximum lorsqu’une situation est impossible, dans l’espoir d’y réussir et faisant quelques fois des « miracles » à cause de ce côté têtu et chiant qu’il possède.

Il est victime de l’envie. Il veut toujours avoir plus de force, et même s’il n’y avait personne de lui plus fort que lui sur Terre, il continuerait à s’entrainer pour avoir plus de force. Il semble vouloir détruire des bâtiments ou des nations à la seule force de ses points, plaçant la barre beaucoup trop haute pour un simple humain et s’acharnant à atteindre un objectif impossible. Ce péché l’empêche d’ailleurs d’être fier de lui, de ce qu’il fait, toujours persuadé qu’il aurait pu faire mieux et louchant sur toutes les personnes autour de lui, se disant qu’elles auraient fait mieux à sa place, ce qui l’énerve. Et quand il est énervé, il peut devenir dangereux, que ça soit pour lui ou pour les autres.

Il est victime de la gourmandise. Il aime manger, surement car son corps consomme beaucoup, comme il l’explique en se comparant à une voiture ou à une moto. Il y a aussi la même histoire qu’avec l’envie, il veut toujours avoir plus. Souvent mangeant plus que raison, il est du genre à vomir en faim de soirée car il a eu les yeux plus gros que le ventre.

Il est surtout victime de la colère. Il s’agit là du péché qui l’affecte le plus parmi les sept. Il a toujours eu de la colère, que ça soit pour lui ou pour les autres, trouvant toujours un motif pour haïr quelqu’un. Il ne déteste pas tout le monde, mais il peut se montrer un peu trop direct avec un ami lorsque celui-ci essaie d’être plus têtu que lui. On l’aura compris, le jeune homme a tendance à s’énerver trop vite, ce qui le rapproche plus d’un animal dont il est trop fier, sans se rendre compte que ce côté « animal » n’est pas forcément une bonne chose pour lui.


◆ Ayant vite perdu son père et quasi convaincu que c’était de sa faute, le jeune Kuusou voulait se rapprocher de sa génitrice pour être sûr qu’elle ne parte pas, comme s’il pouvait rattraper son âme lors de sa mort si jamais elle venait à décéder elle-aussi. Kuusousuru est tout d’abord un gamin qui adorait sa mère, allant tout faire comme elle, se perçant l’oreille lui-même pour mettre un anneau dans la plaie qu’il avait fait, allant jusqu’à perdre la couleur de ses cheveux comme sa mère, afin de lui ressembler, qu’elle soit fière de lui. Mais cela ne marchait pas comme prévu, celle-ci commençant à avoir un peu peur de ce quasi-fanatisme et continuant sa vie malgré tout comme si rien n’était. Elle était connue dans le village pour être une femme de caractère, et beaucoup se demandait comment un homme avait pu l’atteindre au cœur une fois, elle était veuve, elle aimait son mari plus que tout et sa mort ne l’avait pas affectée en apparence, elle était assurément forte. Mais sa peine qu’elle cachait au monde, elle la laissait ressortir à la maison, ne souriant jamais, toujours pensive à propos de son homme défunt, elle ne regardait même plus son fils qui faisait des bêtises pour être plus proche d’elle, pour être comme elle prétendait être. Alors qu’il apprenait à peine à marcher, son père lui avait apprit à se battre. Il le posait sur un siège pour enfant et lui expliquer les gestes de base, frappant dans le vide ou contre un sac de frappe qui pendait toujours dans la chambre du couple marié. Est-ce que Kuusou pouvait le comprendre ? Pas encore. Mais il voyait ses gestes et comme les humains avaient tendance à s’imiter l’un l’autre, le gamin donnait ses premiers coups de poings contre le sac alors qu’il tenait fragilement sur ses pattes antérieurs. Ces coups n’étaient pas puissants, mais ils étaient là, et avec l’âge, il gagnait en souplesse et en force, comme tout enfant, même si c’était particulièrement marqué chez lui. Vous savez, c’était ce genre de relation père-fils où ils comparaient leurs muscles, toujours avec la même surprise et cette même bonne humeur. A cette époque, tout allait bien, et la femme de la maison ne pouvait faire que sourire, son mari étant un exemple pour tout, surtout pour leur enfant, et l’enfant en question étant doué, bien parti pour suivre les traces de son père.

Mais cet homme, le forgeron du village, connaissait comme tous les inconvénients du temps et de l’âge. Il s’éteignait doucement, devenant faible et incapable de se battre ou de travailler, c’était une maladie comme on en connaît tellement. Kuusou était encore jeune lorsque son père est décédé, il n’avait que sept ans et en sept ans, il n’avait jamais vu sa mère pleurer, c’était une sensation étrange. Il allait surement être comme son père, mais il n’était plus là et il n’avait pas eu le temps de le connaître, il ne pouvait que deviner qui il était en voyant des photos, en lisant des notes et en tentant de reprendre le flambeau familial, forgeant comme pouvait le faire un gamin, essayant de garder en mémoire les images qu’il avait de celui qui l’avait entrainé dans les premiers temps de sa vie. Au fil des années, en lisant des livres et en se renseignant, il apprenait à forger des armes comme on pouvait le faire dans des temps anciens, mais ce n’étaient que des pièces de métal qui ne tranchaient pas et se brisaient facilement, assez lourd et inutile pour se battre, mais pour l’entrainement, c’était parfait, des altères mal équilibrées.

C’est en se rendant compte que plus il grandissait plus il ressemblait à son père que sa mère commençait à souffrir de cette ressemblance, se rappelant de plus en plus de son mari et tentant de faire oublier l’idée de son fils de le suivre. Face à une telle lâcheté, il frappait du poing sur la table et élevait la voix que rarement au début, mais au fil des années, il voyait sa mère de plus en plus mal et cela virait presque à des disputes quotidiennes. C’est surement à cause de cette femme qui avait perdue toute trace de fierté que le jeune homme se mettait doucement en tête qu’il était celui qui avait eu raison de son père, celui qui avait fait plonger la maison familiale dans la dépression générale. Il tentait de combattre cette impression, il fallait juste faire taire cette femme qu’il ne reconnaissait plus et que tout le monde abandonnait, et pour cela, il suffisait de briser des meubles ou bien d’élever la voix encore un peu plus. Il y avait quelque chose de bien, il n’y avait qu’elle qu’il avait un problème, il n’hurlait pas comme ça sur les autres, mais à force de rester avec une personne si détestable, il fallait dire que ça affectait doucement son moral. Il avait tendance à quitter plus souvent la maison et de frapper de la racaille plutôt que celle qui lui avait donné la vie, se faisant ramener par les forces de l’ordre chez lui. Lorsqu’il était chez lui, c’était pour s’isoler un peu, pour lire des livres qu’il achetait avec ce qu’il gagnait avec des petits boulots chez des vieilles personnes du village, et il apprenait à se battre ainsi, sur les autres gamins de son âge. Le situation dégénérait lorsqu’il prit le sac de frappe pour le mettre dans sa chambre, pour pouvoir s’entrainer dans de meilleurs conditions. Si on enlève à une femme la dernière trace de l’homme qu’elle aime de sa chambre, il faut bien imaginer qu’elle réagirait mal, chose qu’elle fit.

« Je ne veux plus de toi dans ma maison … »

Kuusouru la dévisageait en apprenant la nouvelle, il la regardait comme il l’appelait, la « vieille ». Prenant le train comme elle lui avait indiquée de le faire, il regardait la lettre qui lui disait qu’il avait été accepté dans une académie, il voyait aussi l’excuse pour qu’on lui envoie là-bas « Violence ». Il grimaçait en voyant ça, cette vielle vipère qui ne pouvait assurément plus le battre comme lors des premières disputes avait choisi une arme inhabituelle, mais ça lui convenait, il considérait ça plutôt comme des vacances.

Dans le train, il fouillait son sac et râlait en voyant une photo de famille dans un cadre, la tête de sa mère ayant été déchirée sur la photo, un soir où elle avait encore levé la voix. Rangeant vite la chose, il croisait les bras d’un air boudeur, ouvrant juste sa montre à gousset pour voire l’heure.

« KSK- Pfeuh. Nous y voilà ? »

Encore de mauvaise humeur, il refermait le clapet de sa montre doucement. Faisant disparaître encore une fois la tête de sa mère dans l’accessoire. C’était donc là qu’était passée la partie manquante de la photo.


◆ AVATAR CHOISIT : Nichol D. Heyward « Alligator Nichol » du manga « Jackals ».
◆ VOTRE PSEUDO : Locura ou Foly.
◆ VOTRE ÂGE : 17 ans.
◆ CODE DU RÈGLEMENT :